Tout ce qu’il faut savoir sur la fiscalité en angleterre

Beaucoup de Français s’expatrient au Royaume-Uni chaque année. Malgré le Brexit, de nombreux entrepreneurs souhaitent implanter une société en Angleterre. Toutefois, avant de s’installer sur le sol britannique, il convient de s’informer davantage sur la fiscalité appliquée dans ce pays. Néanmoins, chacun aura surement de bonnes surprises.

Tout ce qu’il faut savoir sur la fiscalité en angleterre

Les impôts auxquels tous les citoyens sont soumis

Les recettes fiscales du pays proviennent principalement des travailleurs. Ces derniers doivent en effet s’acquitter d’un impôt sur le revenu. Les  impôts en angleterre varient de 0 à 45% en fonction du montant du salaire annuel du particulier. Un système de prélèvement à la source est appliqué. Ainsi, les contribuables n’ont pas à envoyer une quelconque déclaration.


Toutefois, il y  a lieu de signaler qu’une portion du revenu n’est pas imposable. Appelée « Personal Allowance », cette tranche permet à chacun de maintenir un train de vie décent, quelle que soit sa situation financière.

En ce qui concerne les contributions sociales, le salarié et l’employeur doivent payer une cotisation à la « National Insurance ». C’est l’équivalent  de la sécurité sociale en France. Cependant, toutes les dépenses liées aux soins médicaux sont intégralement remboursées en Angleterre. Néanmoins, le patient n’a pas la possibilité de choisir son médecin. De plus, il faudra parfois attendre plusieurs semaines avant de consulter un spécialiste.

Les entreprises  jouissent  d’une fiscalité avantageuse avec un impôt sur les sociétés qui représentent  20 % du chiffre d’affaires de la compagnie et des  charges déduites. Des abattements sont également offerts si l’on remplit certaines conditions. Le gouvernement britannique souhaite effectivement attirer un maximum d’investisseurs.

Le statut « non-domiciled » : un statut avantageux pour les expatriés

Les ressortissants étrangers ont la possibilité d’opter pour le statut « non-domiciled ». De cette façon, seuls leurs revenus générés ou rapatriés en Angleterre seront imposables. Ainsi, une personne qui possède également une entreprise en France profite d’une  exonération fiscale importante.

Cependant, il faut déjà remplir certaines conditions pour bénéficier de ce régime. Le citoyen « non-dom » doit avoir une adresse en Angleterre. En outre, ses parents ne doivent pas avoir la citoyenneté anglaise. Néanmoins, on ne jouit des avantages qu’offre ce régime que pendant 7 ans. Au terme de cette durée, il faudra s’acquitter d’une taxe forfaitaire de 30 000 £ par an. On peut toutefois demander un autre système d’imposition appelé « Remittance basis » pour conserver certains droits. Afin de mieux préserver son patrimoine en toute légalité, il convient de solliciter des experts en fiscalité après ou avant un déménagement en Angleterre.

FAQ

Comment payer en Angleterre ?

Pour payer en Angleterre, il existe plusieurs options. La plus courante étant l'utilisation de la carte bancaire.

Vous pouvez également utiliser des espèces anglaises ou des chèques si vous en avez. Certaines boutiques acceptent le paiement par smartphone via une application dédiée. Enfin, vérifiez que votre carte de crédit est utilisable à l'étranger et renseignez-vous sur les éventuels frais supplémentaires qui pourraient être appliqués lors d'un paiement dans un autre pays.

Quels sont les impôts sur le revenu en Angleterre ?

En Angleterre, les impôts sur le revenu sont appelés "Income Tax". Ils sont prélevés sur les salaires et les gains des travailleurs.

Le taux d'imposition varie en fonction du montant du revenu annuel, avec un taux maximum de 45%. De plus, certaines déductions peuvent être appliquées pour réduire le montant de l'impôt à payer.

Quels frais de change faut-il prévoir en Angleterre ?

Pour voyager en Angleterre, il est important de prévoir des frais de change pour convertir vos euros en livres sterling. Les taux de change varient constamment, mais vous pouvez généralement compter sur une commission d'environ 3 à 5% lors de votre échange dans les bureaux de change ou les banques.

Il est conseillé de comparer les différents prestataires pour obtenir le meilleur taux avant votre départ. N'oubliez pas également de conserver une petite somme en euros pour couvrir les éventuels frais et dépenses en cas d'imprévus.

Julien Roux
Journaliste sur Emploi International